Ô Tyrannie ! Abhorrée, tes côtes non si lointaines
Toujours s’étendant telles la fleur de sang
Qui éclot de la blessure d’un dormeur tombé
Gagnant du terrain sur notre océan de Liberté
Asséché par l’étoile du Mal qui n’en finit pas de brûler.
Et, comme l’eau s’évapore, seul reste le sel - éternelle gangue de nos rêves éteints.
Et pourtant, un proverbe se répand
Il y aurait une eau qui jamais ne sèche
Une eau acide, déplaisante et difficile à boire
Mais de laquelle seule nous pourrons tirer notre salut
Tant elle corrode - aussi - la Tyrannie.